
CLEMENCE,
J’ENTRE TES JE NOUS
Au bord d’en vie qui s’écarte de la lanterne des morts, je remonte au début de l’histoire quand nue de cessité elle plongeait sans masque aux grottes de ton genre
Niala-Loisobleu – 13 Octobre 2021
MATIN
Le coq égosillé chancelle comme un pitre.
Par grands coups de clarté, le soleil cogne aux vitres
Et, dans un remuement de feuillage et d’oiseaux,
Poursuit l’aube blottie au lit vert des roseaux.
Un volet qu’on entr’ouvre éveille le village.
Voici qu’un jardin bouge, où la poule saccage
La motte que blesse un furtif éraflement.
La coccinelle court et veut obstinément
Contourner du melon la panse lisse et ronde.
Le ciel crève d’été, toute la vie est blonde.
Des dindons hébétés picorent par erreur
Le rayon, sucre d’or. Une haute chaleur,
Lasse d’avoir plané, rabat son aile chaude
Sur les maisons, le sol. La ruche entière rôde.
Sur le sein plus rosé d’un calice mignon,
Comme une bouche, s’attarde le papillon,
Pendant que le soleil, sabot lourd de lumière,
Vient gravir le perron en écrasant le lierre.
Medjé Vézina
Quand j’aurais fait le tri
Des fronts sérieux
Je veux consentir à tout
Sur des chemins clairs
Et réciproques où poussent
Le corps généreux
De la clémence et la raison d’être
Du jour ébloui
Qui nous fait une haie d’honneur
Barbara Auzou.
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Alignées en rangs par deux, les positions examinées attendent sereinement ton
choix
Tu peux laisser les images du Kama-Sutra prendre l’air…
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