
JE T’AI CRI 1
D’eau gardée inséparée de son sel
des mers avec toujours l’île attachée en annexe et bien sûr l’encre indélébile accrochée au fond rocheux
Quand plus à l’ouest je roule, ce sud qui me colle par attachement se mélange au profil de la coque en son port local
et me fait en vie de t’écrire à mon tour. Une mouette de passage glisse son cri au bout d’un tuyau d’orgue sorti de la boîte de couleurs que tes seins étalent au grand large. Quel retable je vois là. Partout une pierre inscrit le bois d’une guitare au moment où passe un chat noir
Ces herbes sauvages que je pousse à l’intérieur des viroles de mes pinceaux
Et voilà le kaléidoscope se la joue derviche
.Grenade sort l’Alhambra de la boite de Pandore, aucune erreur possible, le Generalife n’est pas douteux, la première visite que je lui rendis démarra de Bretagne un jour où je sentis ma conquête en besoin de
s’allumer
Le manège de l’enfant que je suis demeuré garde en rennes un cheval qui ne sera jamais de bois
j’y suis retourné le chercher
Et j’ai vu ton empreinte aux landes et fougères
Nue sans contingence comme seule la vérité qui ne ment pas s’habille au quotidien
Avant de signer je laisse les mots-peints gratter la guitare pour avancer une autre semaine aussi belle que je puisse en tirer la graine.
Niala-Loisobleu – 10 Octobre 2021
Tu crois qu’il a autant d’initiation que de voyage…?
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L’initiation étant perpétuellement un voyage, il y a forcément égalité de nombre, Ma…
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