
« MUSIQUE DE CHAMBRE »
NIALA
2021
ACRYLIQUE S/TOILE 50X50
L’oreiller d’odeur du travers sein ne se froisse pas avec sa lumière
au crépon en suspension de la fleur simple
l’anémone m’accompagne
aux confins de la porte
où le bout du couloir débouche sans se condamner
Ces raides heurs du dos ont tout du messager de l’autre rive où attend le nautonier
que je sens si près des Portes St-Jacques
l’abri sûr
à l’heure du raisin le jus s’assemble en chauffant l’acidité de la lime au creux de la paume
mais avant en corps
aller embrasser le nez de l’hexagone
la rue de Siam de mon père Jacques
Barbara
dans la gouaille venue de mon Paname pour la mise en Seine
en surface
ces histoires de sous-marins laissées à leurs naufrages
me faisant du bien en me foutant du mal inguérissable de ce petit-monde laid
assis à la table du beau
du soleil dans la pluie du bleu.
Niala-Loisobleu
19 Septembre 2021
Nous serons coupables d’os et de caresses sur l’aube nette et de quelques dessins qu’on laisse sur le sable pour la nuit se rassurer d’eau douce
Coupables d’une musique que l’on entend dans le rêve qu’en soi on en fait et qui mime le murmure des sources
Tellement humains que ce gai sentiment de l’absurde que l’amour écrase de tout son poids se méditera longtemps dans l’homme profond
Barbara Auzou.
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Ce sédiment des profondeurs gagne l’air de la chambre à draps ouverts
Musique à manivelle du joueur d’orgue au kiosque des ruts ébarbant cette inhumaine barbarie
Innocents sans gains du groupe des pandémies
Menthe et soie nids de leurs moulins…
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