ENTRE LES ORTIES ET LE SUREAU
Ô bonheur
L’air fluide et tendre cède plus mollement que l’eau
La grenouille confie ses clameurs aux rochers lisses du
maquis
À l’appétissante bouillie au bassin vert miroitant
Zone marécageuse entre le souffle et les roseaux
Le silence respire et j’expire immobile et sanguine comme
le drapé du rêve
Je retiens mon souffle et c’est le calme
Calme la vague émue
Calme le sable le ciel et l’introuvable tortue
Calme le cri qui ne s’élèvera plus
Sois heureuse car la nuit repose dans le courant qui tire
Et l’éléphant blanc ouvre la porte qui donne sur la baie
Et blêmit car ici même le vent sait attendre
Joyce Mansour
Joyce Mansour, « L’heure érogène », Carré Blanc, éditions du Soleil, Collection Le Soleil Noir dirigée par François Di Dio [1921-2005], 1965, page 66. Première de couverture de Pierre Alechinsky.**
Où que bute cette fluidité, de l’obscur se glisse un rai
pourtant je pêne qui me vole les clefs ?
Si les voleurs de migration des oies se contentaient de jouir de leur insane état, les ancres
aux pieds auraient des iambes…
N-L /02/11/18
Définitivement nus parmi les ronces…
J’aimeAimé par 1 personne
je t’embrasse contre
J’aimeAimé par 1 personne
Une raclée du fond et rebond dire…
J’aimeAimé par 1 personne
A l’enfant qui court dans une forêt pleine
De sifflets de soie
Je dis que je préfère
Celui qui dort dans un jardin de juin
Avec une peine légère
Pour la solitude des images
et l’aube et les voleurs d’eau
Georges Schéhade
J’aimeAimé par 1 personne
C’est mon soie, je ne suis qu’une branche de l’arbre figue hure-toi ma Barbara.
J’aimeAimé par 1 personne
La branche maîtresse…
J’aimeJ’aime
Oui Madame💓
J’aimeAimé par 1 personne