Papier-Cul
Au clou des chiottes
ne me cherchez pas
je ne suis pas de la torche
du Bottin Mondain
et de l’oeil de voeux lourds
d’une drague marie-salope
Rien d’autre qu’un con qui passe
de la vie et de l’amour en transit…
Niala-Loisobleu – 18 Janvier 2018
L’Acide et Chie m’aime, tragédie qui laisse pas bailler aux corneilles…
Merci Anne.
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Tandis que brûlaient les maux
devant l’étoile il la vernissait…
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De l’amour en transit et rien d’autre 💙
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LE PROMENOIR DES DEUX AMANS
Auprès de cette
Grote sombre
Où l’on respire un air si doux,
L’onde lutte avec les cailloux,
Et la lumière avecque l’ombre.
Ces flots, lassez de
Pexercisse
Qu’ils ont fait dessus ce gravier,
Se reposent dans ce
Vivier
Où mourut autre-fois
Narcisse.
C’est un des miroirs où le
Faune
Vient voir si son teint cramoisi,
Depuis que l’Amour l’a saisi,
Ne serait point devenu jaune.
L’ombre de cette fleur vermeille
Et celle de ces joncs pendans
Paraissent être là dedans
Les songes de l’eau qui sommeille.
Les plus aymables influances
Qui rajeunissent l’univers
Ont relevé ces tapis vers
De fleurs de toutes les nuances.
Dans ce
Bois ny dans ces montagnes
Jamais
Chasseur ne vint encor :
Si quelqu’un y sonne du
Cor,
C’est
Diane avec ses compagnes.
Ce vieux chesne a des marques saintes ;
Sans doute qui le couperait,
Le sang chaud en découlerait
Et l’arbre pousserait des plaintes.
Ce
Rossignol mélancholicque
Du souvenir de son malheur
Tasche de charmer sa douleur
Mettant son
Histoire en musique.
Il reprend sa note première
Pour chanter d’un art sans pareil
Sous ce rameau que le
Soleil
A doré d’un trait de lumière.
Sur ce fresne deux
Tourterelles
S’entretiennent de leurs tourments,
Et font les doux apointemens
De leurs amoureuses querelles.
Un jour
Venus avec
Anchise
Parmy ces forts s’aloit perdant
Et deux
Amours, en l’atendant,
Disputoient pour une
Cerise.
Dans toutes ces routes divines
Les
Nymphes dancent aux chansons,
Et donnent la grâce aux buissons
De porter des fleurs sans espines.
Jamais les vents ny le
Tonnerre
N’ont troublé la paix de ces lieux ;
Et la complaisance des
Cieux
Y sourit toujours à la
Terre.
Croy mon conseil, chère
Climeine,
Pour laisser arriver le soir,
Je te prie, alons nous assoir
Sur le bord de cette fonteine.
N’oy tu pas soupirer
Zephire
De merveille et d’amour attaint,
Voyant des roses sur ton teint
Qui ne sont pas de son
Empire ?
Sa bouche, d’odeurs toute pleine,
A souflé sur nostre chemin,
Meslant un esprit de
Jasmin
A l’Ambre de ta douce haleine.
Panche la teste sur cette
Onde
Dont le christal paroist si noir ;
Je t’y veux faire apercevoir
L’objet le plus charmant du monde.
Tu ne dois pas estre estonnée
Si, vivant sous tes douces lois,
J’appelle ces beaux yeux mes
Rois,
Mes
Astres et ma
Destinée.
Bien que ta froideur soit extresme,
Si dessous l’habit d’un garçon
Te te voyois de la façon,
Tu mourrais d’amour pour toy mesme.
Voy mille
Amours qui se vont prendre
Dans les filets de tes cheveux,
Et d’autres qui cachent leurs feux
Dessous une si belle cendre.
Cette troupe jeune et folastre
Si tu pensois la despiter,
S’irait soudain précipiter
Du haut de ces deux monts d’albastre.
Je tremble en voyant ton visage
Floter avecque mes désirs,
Tant j’ay de peur que mes soupirs
Ne luy facent faire naufrage.
De crainte de cette avanture,
Ne commets pas si librement
A cet infidèle
Elément
Tous les trésors de la
Nature.
Veux tu par un doux privilège
Me mettre au dessus des humains ?
Fay moy boire au creux de tes mains
Si l’eau n’en dissout point la neige.
Ah ! je n’en puis plus, je me pasme,
Mon ame est preste à s’envoler :
Tu viens de me faire avaler
La moitié moins d’eau que de flame.
Ta bouche d’un baiser humide
Pourrait amortir ce grand feu :
De crainte de pécher un peu
N’achevé pas un homicide.
J’aurois plus de bonne fortune
Caressé d’un jeune
Soleil
Que celuy qui dans le sommeil
Receut des faveurs de la
Lune.
Climeine, ce baiser m’enyvre.
Cet autre me rend tout transi.
Si je ne meurs de celui-cy,
Je ne suis pas digne de vivre.
Tristan L’Hermite
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Le cri chasse
la chaîne
Ah cascade !
Merci Boris.
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Chair à chair, l’écorché prend l’âme à pleines mains.
Merci Dany.
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Ce vent venu du plus loin du cri, perd sa lame en passant sur le coeur.
Merci Stéphanie.
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Il est là, plein, au bord d’un vers vide l’Allain…Célestine.
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Ce qui se tait de bouche, parle d’oeil.
Merci Sophie
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